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Italie, le paradis fiscal des successions : Guide pour les expatriés en Italie

L'Italie est une juridiction bénigne et peu imposée en ce qui concerne les droits de succession. Découvrez les implications pour les expatriés et les retraités étrangers dans notre guide.

Les droits de succession compliquent souvent la vie des expatriés et des retraités

Les expatriés et les retraités étrangers, qui par définition s'installent dans différents pays, voient souvent leur situation fiscale compliquée par la planification des droits de succession. Souvent mal compris et redouté, l'impôt sur les successions est un domaine dans lequel l'Italie peut être considérée à juste titre comme un paradis fiscal.

Notre mission chez Expatax est de rendre les questions fiscales plus compréhensibles, et nous vous invitons à utiliser notre outil TAX AI situé à la fin de cet article pour approfondir toute question que vous pourriez avoir.

L'impôt sur les successions : Complexe pour tous, et surtout pour les expatriés américains

Dans le monde entier, les droits de succession suscitent de nombreuses discussions et sont peut-être les plus mal aimés de tous les impôts. Ces prélèvements, généralement déclenchés par le décès, peuvent être regroupés en deux catégories : les droits de succession et les droits d'héritage. Les droits de succession s'appliquent à la valeur nette des biens d'une personne au moment de son départ, tandis que les droits de succession s'appliquent aux bénéficiaires de ces biens.

Des taxes sur les donations accompagnent souvent ces taxes, agissant comme un mécanisme de prévention contre les transferts de propriété avant le décès qui permettent essentiellement d'échapper aux obligations fiscales. Ces taxes sont largement impopulaires, car elles sont souvent perçues comme économiquement inefficaces en termes d'impact global sur la richesse accumulée d'une nation.

S'il est vrai que les droits de succession américains sont élevés à première vue, en réalité il existe une limite d'exemption substantielle (plus de 12 millions de dollars pour 2023)Cela signifie qu'une grande majorité des détenteurs de passeports américains qui vivent à l'étranger n'ont pas à craindre d'impôt sur leur succession. Certains États américains appliquent également des droits de succession, mais si vous résidez en permanence à l'étranger, vous n'avez pas à les craindre non plus. Ainsi, pour simplifier à l'extrême, à moins d'être un citoyen américain très fortuné, vous devez vous préoccuper des droits de succession des autres pays, et en premier lieu de ceux du pays dans lequel vous résidez.

Les droits de succession sont souvent surnommés "impôts volontaires" - pour de bonnes raisons

Une comparaison des taux d'imposition des successions les plus élevés parmi les pays membres de l'OCDE révèle une tendance distincte. Les États-Unis, bien que connus pour leur taux marginal élevé sur les successions, sont dépassés par des pays tels que le Japon, la Corée du Sud et la France, qui appliquent des taux encore plus élevés. À l'inverse, 15 des 34 pays membres de l'OCDE n'imposent pas de taxes sur les biens hérités au sein de la famille.

Toutefois, il est important de noter qu'une planification minutieuse permet souvent aux expatriés et aux retraités d'éviter que le fisc ne réduise leur succession à néant, à la grande déception de leurs héritiers. Même au Royaume-Uni, pays où les droits de succession sont tristement élevés - fixés par défaut à 40% - et où les seuils d'exonération sont relativement bas, il existe des moyens bien connus de réduire la succession imposable. Ces questions méritent d'être abordées avec un conseiller fiscal compétent, bien avant les dernières années de la vie.

Le concept le plus important : Deux pays peuvent prétendre à votre succession

Si l'on fait abstraction des citoyens américains - qui, comme nous l'avons vu plus haut, ne sont pas des citoyens de l'Union -, il n'y a pas de raison de s'inquiéter, sont imposés sur la base de leur passeport et non pas seulement leur pays de résidence, et en cela ils sont tout à fait exceptionnels. en matière de droits de succession, vous devez généralement vous préoccuper de deux pays : le pays où se trouvent vos biens et le pays dans lequel vous êtes résident fiscal. Si, pour la plupart des gens, il s'agit d'une seule et même chose (imaginons un citoyen britannique qui vit à Londres et y possède toute sa fortune), pour les expatriés et les retraités étrangers, il est fort probable que leur résidence fiscale et la localisation d'au moins une partie de leurs actifs soient différentes. Prenons à nouveau l'exemple d'un citoyen allemand qui vit en permanence en Italie tout en possédant une maison à Berlin. Dans ce cas, notre ami allemand devra tenir compte des droits de succession italiens et allemands.

L'Italie, une juridiction attrayante en matière de droits de succession

Comme nous l'avons déjà mentionné, l'Italie est une juridiction bénigne, où les taux d'imposition sur les successions sont faibles. Une "dichiarazione di successione" doit être effectuée après le décès du testateur, avec les taux d'imposition généraux suivants :

  • 4% pour les transmissions effectuées en faveur du conjoint ou des parents en ligne directe (ascendants et descendants), appliquée sur la valeur nette globale dépassant, pour chaque bénéficiaire, le montant de 1 million d'euros.
  • 6% pour les transferts en faveur des frères et sœurs, appliqué sur la valeur nette globale excédant, pour chaque bénéficiaire, 100.000 euros
  • 6% pour les transferts en faveur d'autres parents jusqu'au quatrième degré, des beaux-parents en ligne collatérale jusqu'au troisième degré, appliqué sur la valeur nette globale transférée, sans exonération.
  • 8% pour les transferts en faveur de tous les autres sujets, appliqué sur la valeur nette globale transférée, sans application d'exonérations

En outre, les donations à vie permettent de réduire encore ces impôts.

Conclusion : Une question qui mérite d'être examinée bien à l'avance

En conclusion, la planification successorale est indéniablement un processus complexe et compliqué. La multitude de scénarios possibles fait qu'il est crucial de demander l'avis d'un expert. Il est donc fortement recommandé de consulter un conseiller fiscal qualifié. Il peut vous guider à travers ces complexités et s'assurer que votre planification successorale est conforme à votre situation et à vos objectifs. Chaque cas est différent et un professionnel de la fiscalité peut fournir l'approche personnalisée nécessaire à une planification successorale efficace. N'oubliez pas qu'une bonne planification aujourd'hui peut épargner à vos proches un stress et une charge financière considérables à l'avenir.

Sources d'information

L'Agenzia delle Entrate italienne sur le thème de l'impôt sur les successions

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