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Vous restez moins de deux ans en Italie ? Pénalités pour les bénéficiaires du régime fiscal italien des "impatriati" (expatriés)

Comprendre les subtilités et les pénalités du "régime fiscal italien des impatriés" pour les expatriés, avec un examen approfondi de la règle des deux ans de résidence obligatoire.

Aperçu des pénalités dans le cadre du régime fiscal "Regime Degli Impatriati" (régime des impatriés)

Cherchant à rendre les procédures fiscales plus transparentes et moins intimidantes pour les expatriés et les retraités, Expatax offre des informations approfondies sur les différentes implications fiscales. Cet article se penche sur les "Le régime des impatriés ou le régime fiscal des expatriés en Italie, en se concentrant particulièrement sur les pénalités liées au non-respect de l'obligation de résidence d'au moins deux exercices fiscaux. Vous pouvez contacter notre "TAX AI" pour toute question supplémentaire au bas de la page.

Résidence obligatoire de deux ans dans le cadre du régime

Le "Regime Degli Impatriati" permet aux salariés et aux indépendants qui s'installent en Italie de bénéficier d'un allègement fiscal massif de 70% à 90% pendant une période pouvant aller jusqu'à 10 ans (il s'applique également aux citoyens italiens et de l'Union européenne qui remplissent les conditions requises). L'une des conditions est l'obligation pour les bénéficiaires de rester en Italie pendant une période minimale de deux ans après leur arrivée. Le non-respect de cette obligation peut entraîner de graves conséquences pour le travailleur, notamment la perte de ses droits à l'incitation et l'application de pénalités et d'intérêts sur les prestations dont il a bénéficié précédemment.

Décryptage de la "présence de deux ans en Italie".

Pour les travailleurs étrangers relevant de ce régime, la "présence de deux ans en Italie" commence à partir de l'exercice fiscal de leur résidence en Italie. Cette période de deux ans doit comprendre au moins 183 jours pour chacun des deux exercices fiscaux considérés. Notez que l'année où vous déménagez en Italie n'est pas nécessairement votre premier exercice fiscal en Italie (si, par exemple, vous ne passez pas suffisamment de temps en Italie cette année-là). [Lire la suite ici].

Implications spécifiques au contrat sur la résidence

Il est intéressant de noter que l'obligation de maintenir la résidence en Italie n'est pas liée à la constance de l'emploi au cours de ces deux années. Ainsi, même si un contrat de travail à durée déterminée s'achève avant la fin des deux ans, ou si l'employeur met fin prématurément à la relation de travail, le travailleur étranger conserve les avantages tant qu'il maintient sa résidence en Italie pendant la période désignée.

Déménagement avant la fin de la résidence de deux ans

Si les bénéficiaires décident de transférer leur résidence fiscale hors d'Italie avant d'avoir terminé les deux exercices fiscaux prévus, ils doivent rembourser les avantages fiscaux dont ils ont bénéficié. Ce processus de règlement du solde s'effectue par la présentation d'une déclaration d'impôt sur le revenu italien, à la suite de laquelle est calculée la dette la plus élevée à l'égard du fisc. Les pénalités pour fausse déclaration et les intérêts de retard s'appliquent alors à ce montant. En résumé, la pénalité correspondrait à 90% à 180% de l'impôt supplémentaire sur le revenu des personnes physiques (IRPEF) qui aurait été payé si l'expatrié n'avait pas bénéficié du régime, plus les intérêts légaux.

Concrètement, si le régime fiscal des expatriés avait permis à l'expatrié d'économiser 10 000 euros, la pénalité s'élèverait de 9 000 à 18 000 euros. Cependant, derrière ces chiffres vraiment effrayants se cache la principale mesure italienne de sauvetage fiscal appelée "ravvedimento operoso" - littéralement, "régularisation fiscale volontaire" - qui, en quelques mots, permet de réduire le montant de la pénalité à environ 11% à 20%, en fonction de quelques facteurs. En simplifiant brutalement, cela ramènerait l'importante pénalité utilisée comme exemple ici à un montant plus raisonnable de 990 à 1 800 euros (plus les intérêts). Les calculs sont complexes et il est préférable de les effectuer correctement dès le départ, c'est pourquoi vous pouvez demander à un professionnel de s'en charger.

Conclusion : Pas aussi mauvais que vous le pensiez ?

En fin de compte, comme dans beaucoup d'autres cas, le fisc italien est présenté comme étant bien pire que la réalité. Les pénalités draconiennes imposées aux personnes qui ne respectent pas la durée minimale de deux ans requise pour bénéficier de l'allègement fiscal pour les expatriés seraient très probablement réduites de manière substantielle - cependant, il est préférable de discuter de ce domaine avec un expert qui prendra en compte votre situation personnelle et vous aidera à remplir correctement votre dossier. La meilleure façon de procéder est de s'assurer que vous êtes heureux de rester résident fiscal en Italie pendant deux ans. N'oubliez pas que vous pouvez demander à TAX AI au bas de l'article si vous avez d'autres questions.

Sources d'information

Enquête approfondie des autorités fiscales italiennes

Lignes directrices de mise en œuvre de l'Agenzia delle Entrate italienne (page 47)

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